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Promenades sur les traces de Napoléon : Paris et Île-de-France

vendredi 26 janvier 2024

Figure historique mythique dont l’aura dépasse de très loin les frontières de l’hexagone, Napoléon Bonaparte a été Empereur des Français de 1804 à 1814 et son règne a profondément marqué les routes de France et tout particulièrement les voies et les monuments de Paris et de l’Île-de-France. Voici nos suggestions pour un peu de tourisme culturel, une promenade historique sur les traces de Napoléon Bonaparte à Paris et en Île-de-France.

NAPOLEON DANS PARIS

L’arc de triomphe de la place de l’étoile, celui du Carrousel, la colonne Vendôme... le Paris de Napoléon fait la part belle à l’architecture militaire. La nouvelle Rome devait rendre hommage à ses soldats, artisans héroïques des conquêtes de l’Empire. Ainsi, les architectes préférés de l’Empereur étaient Fontaine et Percier. Tous deux avaient mis leur art au service de la célébration de la Grande armée...

Pour autant, l’Empereur a su promouvoir l’architecture civile. Napoléon a ordonné la mise à jour des façades du Théâtre des Variétés, de l’Odéon, de l’École de Médecine. C’est sous l’Empire qu’on édifie le Pont des Arts et celui d’Austerlitz.

Les Invalides
L’église, consacrée en 1706 comprend l’église des Soldats et l’église Royale. C’est dans cette église que se trouve le tombeau de Napoléon 1er aménagé en 1840 par Louis Visconti.

Musée de l’Armée
L’un des plus important musée d’art et histoire militaire au monde. Le musée de l’Armée a été créé en 1905 par la fusion du musée d’Artillerie et du musée historique de l’Armée, tous deux déjà situés dans l’Hôtel des Invalides. A visiter notamment : Le département Moderne, de Louis XIV à Napoléon III, avec une large place dédiée à Napoléon 1er.

Le Musée des Plans et reliefs
Installé aux Invalides, le musée des plans-reliefs n’évoque a priori que peu de choses pour le grand public... Il conserve et expose pourtant une collection unique au monde, qui regroupe des maquettes historiques de villes fortifiées réalisées entre les règnes de Louis XIV et Napoléon III.

Musée du Louvre
Dès la fin du XVIIIe siècle, alors qu’il n’est encore "que" général et qu’il remporte des victoires en Italie, Napoléon Bonaparte en profite pour envoyer sur Paris des œuvres d’artistes venus des territoires occupés. Des convois entiers de peintures de grands noms Italiens ou Flamands notamment arrivent au Louvre qui deviendra très vite le "Musée Napoléon". Le musée est alors aménagé, agrandi, modernisé. Par conséquent, outre les nombreuses salles consacrées à Napoléon et à ses campagnes, les salles en elles-mêmes, ses murs et la structure même du musée lui doivent beaucoup.

Arc de triomphe du Carrousel
L’Arc fut érigé en 1806, sur instruction de Napoléon 1er « à la manière  » de l’arc romain de Septime Sévère. C’est un hommage à sa Grande Armée. Il illustre les campagnes de 1805, la capitulation d’Ulm en 1807, et la célèbre victoire française d’Austerlitz. Le monument a été dessiné par Charles Percier et Pierre-François-Léonard Fontaine. Il comporte une entrée sur chacune de ses quatre faces.

Rue de Rivoli
Cette grande rue de 3km de long a été percée, pour sa partie la plus ancienne, sous le Premier Empire. cette partie de la rue est reconnaissable aux arcades qui la bordent et aux statues des maréchaux de l’Empire. Le "Rivoli" de la rue ne désigne pas la ville de Rivoli près de Turin, mais une plus petite bourgade de Rivoli Veronese en Venetie où Napoléon a remporté l’une de ses plus importantes batailles.

Musée de la légion d’honneur
Le musée possède une collection abondante et éclectique : elle comprend les plus objets historiques les plus divers dont le bâton du maréchal Berthier, des uniformes et tenues vestimentaires nobiliaires, des armes d’époque, l’épée que Napoléon remit au tsar de Russie Alexandre à Tilsit, des portraits de personnages célèbres et des peintures épiques, et bien sûr, des décorations militaires.

Musée Carnavalet
Le Musée Carnavalet offre un parcours de plus de 100 salles consacrées à l’histoire de Paris, des origines à nos jours ! Un passage dans ce musées vous permettra donc de contextualiser les nombreuses interventions effectuées sur le visage de la ville durant le règne de Napoléon.

Colonne Vendôme
elle surplombe la place du même nom. Assez imposante du haut de ses 44 mètres, elle est construite en pierre, sur laquelle a été appliqué un revêtement en bronze. Elle a été réalisée sur le modèle de la colonne Trajane, merveille de la Rome antique : sur un socle massif s’élève une colonne qui va en s’amincissant légèrement, jusqu’à un balcon placé au sommet où paraît une statue de Napoléon, qui est montré portant l’épée, la victoire, et la couronne de lauriers. Tout au long de la structure, des reliefs sculptés retracent les exploits de l’empereur au cours de la campagne militaire d’Allemagne, en 1805. La colonne fut achevée en 1810.

Arc de triomphe
Construit selon la volonté de Napoléon Ier, puis des régimes politiques successifs (terminé par Louis-Philippe), l’Arc de Triomphe célèbre les batailles et les généraux de l’Empire et honore la mémoire du soldat inconnu. La vue panoramique depuis le toit de l’Arc de Triomphe est une des plus belles de Paris. Les 50 mètres de hauteur du monument s’ajoutent à l’altitude de la colline sur laquelle il trône, offrant une vue circulaire sur les 12 avenues qui rayonnent depuis la Place de l’Étoile, devenue place Charles de Gaulle. L’Arc de triomphe n’est pas seulement un monument : c’est aussi un musée présentant des expositions temporaires.

Le Panthéon
Sous le Premier Empire, par le décret du 20 février 1806, le bâtiment prend le nom d’église Sainte-Geneviève ; c’est à la fois le lieu d’inhumation des grands hommes de la patrie et un lieu de culte. La crypte reçoit donc le cercueil de grands serviteurs de l’État, tandis que dans la partie supérieure se déroulent des cérémonies religieuses notamment liées aux commémorations impériales.

Eglise de la Madeleine
Dans ce Paris napoléonien, la Madeleine affiche sa singularité. Chacun sera tenté d’en faire un exemple de l’architecture religieuse de l’Empire. Or, ce n’est pas d’une église dont avait rêvé l’Empereur. Ambitieux sur les champs de bataille, le stratège corse l’était aussi sur le terrain de l’urbanisme.
La Madeleine devait être un temple de la Gloire. On y aurait célébré les hauts faits des vétérans de l’armée. Suivant l’exemple de la ville antique, Napoléon avait envisagé d’immenses projets. Les Invalides devaient se muer en temple de la Guerre. Après la retraite de Russie de 1812, Napoléon se fait moins ambitieux. Il redonne à la Madeleine une destinée plus ordinaire. Elle redevient une église, vouée au culte de Marie-Madeleine. Les travaux sont achevés avant la fin du règne de Louis-Philippe.

Le 9e arrondissement de Paris
En vous promenant rue de la Victoire, à la hauteur des n° 47 à 51, vous tomberez devant un panneau de la Ville de Paris qui marque l’emplacement de l’ancien hôtel Chantereine, où résidèrent Joséphine de Beauharnais et le jeune général Bonaparte en 1796. La légende dit que le coup d’Etat du 18 Brumaire a été organisé dans cet hôtel après son retour d’Egypte...


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NAPOLEON EN ILE DE FRANCE

Musée et Parc du Château de Malmaison
Plus qu’aux jardins du château de la Malmaison, intéressons-nous au Bois-Préau : ce large espace vert de 17 hectares appartenait au domaine de Malmaison. La statue de Joséphine y trône fièrement, comme pour rappeler que Napoléon avait offert ce domaine à sa femme. Il en reste pour les promeneurs un magnifique et surtout vaste parc. Idéal pour les balades en familles ou pour les pique-nique quand le soleil est au rendez-vous.

Château de Fontainebleau
Napoléon Ier fait revivre Fontainebleau à partir de 1804, il le fait meubler, y tient sa cour pour laquelle il fait aménager 40 appartements de maître. Deux soirs par semaine, il fait donner des spectacles d’opéra et de théâtre. Fontainebleau est aussi un lieu de décision politique, comme le montrent la salle du trône et la bibliothèque de travail de l’empereur, qui y fait transférer secrètement le pape Pie VII. Le Château de Fontainebleau propose des visites à la découverte de l’histoire du palais, de ses origines jusqu’au Second Empire, dans des lieux emblématiques comme la galerie François Ier, la salle de Bal, la galerie des Cerfs... A visiter également à Fontainebleau : le Musée napoléonien d’Art et d’Histoire militaires.

Château de Rambouillet
Sous la révolution, à partir de 1793, le château est laissé à l’abandon pour une dizaine d’années. En 1804, sur la demande de Napoléon Ier (1769-1821), l’architecte Auguste Farmin fait de Rambouillet un rendez-vous de chasse et une maison d’habitation.