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Le choix du bon lycée en Seine et Marne

mardi 20 avril 2010

Le ministère de l’Education nationale a publié la liste des lycées publics et privés avec des indicateurs sur la vraie qualité d’un établissement. Un bon moyen de se repérer dans un univers difficile à appréhender.

Latribune.fr publie ce classement afin de permettre de bien piloter la réussite scolaire de vos enfants.

En 2002, le Haut Conseil de l’évaluation de l’école, reconnaissait : "tous les lycées n’offrent pas la même qualité de service".

Ces indicateurs ministériels, au nombre de trois, permettent en effet de choisir l’établissement où votre enfant effectuera ses trois dernières années d’enseignement secondaire.

Le choix semble, a priori, impossible en raison de la carte scolaire, qui affecte chaque rue d’une ville, et les enfants qui y habitent, à un lycée bien précis. Toutefois, des dérogations, tout à fait officielles, restent possibles, sans compter les ruses les plus inventives, qui sont traquées avec constance par les proviseurs. Ces méthodes seront d’autant plus efficaces que les délais fixés par l’administration pour indiquer le choix seront respectés.

Le choix du lycée se prépare dès le début de la Troisième.

Le choix d’un lycée est facilité par les assouplissements apportés, en 2007, au système de la carte scolaire, instauré en 1963 pour fluidifier l’affectation des lycéens. Car ce système a été fortement critiqué. L’affectation en fonction de l’adresse instaure en effet une discrimination sociale insupportable.

Comment apprécier les résultats d’un lycée ?

Le ministère de l’Education nationale demande de publier le communiqué ci-dessous :

Le taux de réussite au baccalauréat n’est pas le seul indicateur de résultat des lycées. Les taux d’accès au baccalauréat et la proportion de bacheliers parmi les sortants permettent d’apprécier le caractère plus ou moins sélectif des établissements et le parcours scolaire des élèves depuis leur entrée au lycée jusqu’au baccalauréat.

Les taux de réussite et d’accès de chaque lycée doivent être comparés à des taux « attendus  » qui tiennent compte des caractéristiques sociodémographiques et scolaires des élèves qui le fréquentent. Ceci permet de dégager la « valeur ajoutée  » du lycée et d’offrir une approche relative de son efficacité.

Le ministère ne publie pas de classement mais propose un regard croisé sur les trois indicateurs et les « valeurs ajoutées  » correspondantes. L’ensemble de ces éléments donne une image de la réalité complexe que constituent les résultats d’un établissement.

les lycées généralistes de Seine et Marne sur le site La Tribune.fr : ICI

Le choix du lycée en fin de troisième

En trois étapes pour trois trimestre, les obstacles à franchir pour une orientation réussie.

Depuis plusieurs années, les gouvernements successifs s’évertuent à gommer les inégalités des familles face au difficile choix du lycée de leur enfant.

Il y a d’un côté les familles socialement défavorisées et qui doivent subir une carte scolaire qui ne les avantage pas ; de l’autre les familles "CSP+" pour lesquelles "benchmarker" les établissements et contourner la carte scolaire, en particulier à Paris, est devenu un sport national.

Quoiqu’il en soit, l’informatisation du système d’affectation depuis la rentrée 2008 pour l’admission dans un lycée public (logiciel Affelnet), qui vise donc à rendre plus transparente et équitable la procédure, change considérablement la donne. Certes, elle de dispense pas les parents de se rapprocher des équipes pédagogiques (professeur principal, conseiller d’orientation-psychologue) dès le début de la classe de troisième afin de préparer au mieux l’orientation et le choix futur de section (en première) : choix de la voie au printemps (seconde générale, enseignement professionnel ou redoublement) et recherche d’informations sur les lycées visés (contacts avec les associations de parents d’élève, rendez-vous avec les proviseurs...). Ces étapes sont d’autant plus cruciales que la rentrée 2010 va voir se mettre en place la réforme du lycée en seconde. A côté des enseignements du tronc commun (la langue vivante 2 a notamment été rendue obligatoire), l’élève, qui bénéficiera désormais de 2 heures d’accompagnement personnalisé, devra notamment choisir deux enseignements exploratoires (dont, à quelques exceptions près, un de sciences économiques et sociales ou d’économie-gestion). Ce qui ne l’empêchera pas de choisir en plus des options. Quant à la réforme des classes de première et de terminal (tronc commun aux trois séries, respécialisation de la série S mais surtout revalorisation de la L pour en faire une véritable filière "internationale", tutorat à l’orientation...), qui se mettra respectivement en place en 2011 et en 2012, elle implique notamment des changements dans les enseignements de spécialités. Il convient donc de se renseigner sur ces dernières avant d’arrêter ses choix.

Une fois ces éléments en main, l’élève peut formuler ses vœux (en seconde générale et technologique ou en seconde professionnelle) à partir du 15 mai via le fameux système Affelnet. Attention, s’il est national, chaque académie fixe ses propres barèmes aux critères d’affectation ainsi que le nombre de voeux. Chaque critère vaut en effet un certain nombre de points (1.550 au total), selon lesquels les dossiers sont triés par Affelnet. Ainsi à Paris, où des parents d’élèves s’indignent chaque année depuis 2008 de voir certains jeunes encore non affectés, le barème vient d’être revu pour donner plus de poids à la proximité géographique (La Tribune numérique du 10 avril 2010) : un voeu formulé pour un lycée situé dans son secteur (la capitale est divisée en quatre grands "districts" depuis 8 ans) vaut désormais 600 points contre 400 en 2009, les résultats scolaires de la classe de troisième valent 600 points (700 auparavant), la fratrie 50. Les boursiers obtiennent 300 points. Quant à la "prime" au premier voeu de 150 points, elle a été supprimée car elle conduisait les familles à formuler des voeux ayant peu de chances de satisfaction. Les dérogations, réservées en priorité aux élèves boursiers et handicapés, ne seront attribuées que "dans la limite des places disponibles", insiste Philippe Fatras, inspecteur d’académie en charge du second degré.

Toute la difficulté réside donc dans l’ordre des voeux, un mauvais premier choix pouvant conditionner tous les autres... A noter enfin que les élèves issus de collèges publics sont privilégiés par le système. Les élèves non encore affectés à la rentrée sont d’ailleurs généralement issus du privé... Dernière étape, enfin : le résultat du "premier tour" sera communiqué aux familles le 30 juin (dernier jour des épreuves du brevet des collèges), un "second tour" devant attribuer les places vacantes le 8 juillet. Pour les élèves qui désirent intégrer un lycée privé, il faudra déposer des dossiers dans les établissements désirés.

retrouver l’ensemble des articles de cette présentation sur le site www.latribune.fr