L’enceinte de 82.000 places qui s’installera à Ris-Orangis près d’Evry (retrouvez tous les détails concernant l’implantation ci-dessous) aura une forme rectangulaire ! Le projet retenu, celui du groupement Populous-Ateliers 2/3/4, disposera d’un toit retractable, d’une pelouse amovible et d’espaces de loisirs. Un projet dans la droite lignée des arenas modernes, à l’image de ce que prévoit de réaliser le Racing à Nanterre (92). Cette nouvelle étape rend de plus en plus concret un projet qui a longtemps été vu comme un simple moyen de pression de la Fédération française de rugby (FFR) en vue de la renégociation de son contrat avec le Stade de France. Plus d’images ? En voici...
D’extérieur...
Et d’intérieur...
EVRY-RIS-ORANGIS, LE PROJET EN DÉTAILS
Pierre Camou, le président de la Fédération française de rugby (FFR), a annoncé en juin 2012 lors d’une conférence de presse à la Baule que le projet d’Evry-Ris-Orangis a été retenu pour construire le futur grand stade de rugby appartenant à la FFR. A l’origine, 6 agglomérations étaient candidates (Sevran, Orly, Achères, Evry, Val d’Orge et Massy) : seuls les projets portés par Thiais-Orly et de Evry Centre Essonne avaient été retenus pour participer à la "finale". Voici les projets du vainqueur et du finaliste en détails...
L’agglomération Evry Centre Essonne avait fait le choix, contrairement à Thiais-Orly, de ne pas organiser de présentation du projet en grande pompe avant l’annonce des finalistes. Le projet a attendu le 27 janvier 2012 pour être dévoilé à la presse. Le plus grand atout de ce stade ? Son emplacement sur l’ancien hippodrome de Ris-Orangis, sur un "site naturel en bordure de forêt, à 25 km de Paris, avec un potentiel de développement significatif autour du stade", comme le précise un communiqué de la FFR. Le projet urbanistique en lui-même ne s’étend "que" sur 30 hectares mais 133 hectares sont potentiellement disponibles pour son développement. Second avantage : le site est le plus éloigné de la capitale, au sud-est, ce qui permet d’éviter les afflux de supporters ou de spectateurs à Paris. Une vidéo spécial transports a été réalisée par les porteurs du projet Ris-Orangis-Evry pour mettre en avant ses principaux atouts :
En bref, au niveau transports, le site est au carrefour de l’autoroute du Soleil (A6) et de la Francilienne (à 20 minutes en voiture de la Porte d’Orléans selon la FFR). Il est aussi desservi par deux lignes de RER (35 minutes de Châtelet selon la FFR). Par ailleurs, le tram-train
Evry-Massy y passera à partir de 2013.
La Fédération française de rugby souhaite, grâce à ce stade, devenir indépendante dans l’organisation de ses matchs internationaux en étant propriétaire d’une enceinte de grande dimension. Le choix du groupement conception (architecture, film et maquette) doit intervenir d’ici fin 2012, le choix du constructeur courant 2013, pour un dépôt du permis de construire et un lancement des travaux en 2014. La livraison est prévue pour 2017.
ORLY, LE PROJET PERDANT
Eux, ils avaient pris de l’avance… Les promoteurs du projet de grand stade de rugby à proximité d’Orly étaient les premiers à dévoiler plans et perspectives de leur projet, dès le 17 novembre 2011. Et la candidature Thiais-Orly Rugby présentait de nombreux avantages qui en faisait un candidat crédible à la victoire dans ce concours. Premier atout : l’accessibilité. "A 6 kilomètres seulement de la capitale, tous les réseaux de transports convergent sur le lieu immédiat du futur stade : aéroport d’Orly, Gare TGV, Métro 14, RER C, Tramway, Bus, A6, A10, A86", insiste Richard Dell’Agnola, député-maire de Thiais (Val-de-Marne).
Les autres bons points ? Orly Rungis est le 3e bassin d’emploi d’Ile-de-France, avec 120.000 travailleurs, pour un bassin de vie de 2 millions d’habitants ; un large parc urbain avec commerces et restaurants imaginé par le prestigieux architecte de Thiais-Orly Rugby, Christian de Portzamparc ; une cité de la gastronomie à proximité grâce au voisinage du marché de Rungis. Dernier atout, non négligeable : le projet d’Arena du Racing est en route dans l’ouest francilien, et le nord possède déjà le Stade de France… La répartition géographique des grandes infrastructures ayant évidemment son importance, les candidatures « sudistes » comme celle de Thiais-Orly, mais aussi celle d’Evry, tenaient là un argument de choix.
Le projet respecte aussi évidemment les demandes de la Fédération française de rugby (FFR), c’est-à-dire un stade fermé et une pelouse rétractable, afin d’accueillir des spectacles.
Article publié le 18 novembre, puis mis à jour le 10 décembre 2011, le 22 juin 2012 et le 8 février 2013.